La
Génèse(1)...
D'là d'õû qué mõï
j'vïvàïs, °y°'àvàït ûn sàgé. Ûn Trõll qû'téll'mént ïl
pénsàït qû's'kràn' fûmàït pàr lés õréïllés! °Y° s'àpp'làït
Fûméé d'àïlléûrs. Ïl ràcõntàït cõmmént qû'lé Mõndé fût
créé!...
"Au crépuscule des temps (Les
Trõlls vivant plus habituellement la nuit, cela correspond à l'Aube
des Temps chez d'autres races moins nocturnes.) était la Montagne. Et
le Froid avait pour lui le Haut de la Montagne et le Feu avait pour
lui le Coeur de la Montagne. Hors un jour, Chacun décida d'aller voir
comment c'était chez l'Autre et quand ils se rencontrèrent...
Ainsi naquirent les Quatres. Les
deux premiers nés étaient Jumeaux, les deux seconds suivirent,
jumeaux aussi, mais après. Et les Deux Premiers se choisirent un
Domaine. L'Un prit le Feu, l'Autre prit la Glace.
Ainsi Ils devinrent le Dieu du Feu
et le Dieu du Froid.
Les Deux Seconds se trouvèrent
bien gênés, car Il n'y avait rien d'Autre qu'Ils puissent choisir
comme Domaine. Mais les Trõlls ne sont pas bêtes (pas autant que les
autres races voudraient le faire croire en tout cas) et les Deux
Seconds Choisirent comme Domaine un Plaisir de la Vie.
Ainsi Ils devinrent le Dieu du
Manger et le Dieu du Hum... Appelons-le le Dieu de la Fertilité.
Ainsi donc apparurent les Dieux
Trõlls de la Rencontre du Froid et du Feu de la Montagne.
Ils Passèrent du Temps Ensemble à
Se chamailler et autres trõlleries, mais en fait Ils s'ennuyèrent
bien vite! Alors Ils s'arrangèrent pour que le Froid et le Feu se
rencontrent une fois de plus. Mais On ne réussi un Chef-D'Oeuvre
qu'une fois et les Dieux Elfes, les Dieux Orques, le Dieu Homme (un
Intellectuel Solitaire qui veut faire tout le travail tout seul...
tsstsstss...), les Dieux Nains, les Dieux Gobelins, n'étaient que de
Pâles Imitations des Dieux Trõlls.
Les Batailles de Dieux devinrent
monnaie courante et tous s'amusaient bien (Est-il besoin de Préciser
que le Dieu Homme perdait tout le temps et que personne ne Le voulait
dans son équipe ?). Mais au bout d'un moment, à force de toujours
faire la même chose (Faire chialer le Dieu Homme par exemple, ...
non, mauvais exemple, jamais Ils ne se lassèrent de ce jeu), Ils s'en
fatiguèrent.
Alors les Dieux Trõlls eurent une
brillante Idée (comme seul les Trõlls en sont capables).
Ils Créèrent à Leur Image une
Race Parfaite (Comment aurait-il pu en être autrement alors qu'Ils
l'ont faite à Leur Image) : Les Trõlls étaient là !
Les Autres Dieux furent ébahis par
tant de prouesse, puis jaloux de la Vénération des Trõlls pour
leurs Dieux. Alors Ils tentèrent de copier, outrepassant au passage
les Brevets et Copyright des Dieux Trõlls, mais avec un succès
moindre.
Ainsi apparurent les Autres Races.
Mais les Dieux Trõlls n'en avaient
pas fini. Et Chacun d'Eux choisi un Groupe de Trõlls pour en faire
Son Peuple.
Le Dieu du Froid Choisi les
Durakuirs et leur enseigna la Façon de se Reconstituer Vite, à Être
Résistant et Comment Faire Mal Insidieusement.
Le Dieu du Feu Choisi les Tomawaks
et leur enseigna à ne Pas être Vu, à Voir Loin et à Lancer l'Energie
du Feu.
Le Dieu du Manger Choisi les
Kastars et leur enseigna à Se Donner à Fond pour attraper une Proie,
à Taper Fort et à Manger sans Rien Perdre.
Enfin le Dieu du Hum... de la
Fertilité Choisi les Skrims et leur enseigna la Rapidité du Travail
Bien Fait, la Précision et Comment Faire Tenir Tranquille les Autres.
Alors les Dieux Trõlls
regardèrent Leurs Enfants se Débrouiller avec les Enfants des Autres
Dieux. Pour apporter du sel à ceci, Ils créèrent MountyHall,
Cachèrent des Objets de Grande Puissance et installèrent des Pièges
Fatals pour savoir lesquels d'entre eux seraient les Meilleurs.
Et Cela était si
Passionnant qu'Ils en oublièrent même de faire Chialer de temps en
temps le Dieu Homme. Et aujourd'hui encore les Dieux Trõlls nous
regardent. Déployez tous vos talents et Montrez vous donc les
Meilleurs pour que les Dieux Trõlls vous remarquent!".
C'cõmmé çà qû'càûsàit
Fûméé. Màïnt'nànt °y° càûsé pû. °Y° s'fàïsàït vïéûx,
ïl étàït à põïnt ét õn l'à màngé. S'cérvéllé étàït
d'àïlléûrs bïén grïlléé, Sûr qû'l'Dïéû dû Féû à àpprécié!
Lõïnvû, l'trõll
qu'võït lõïn.
(1) Extrait
du site www.mountyhall.com